Plus la machine sociale produit d’aliénation, plus l’énergie sociale doit être canalisée pour en assurer
la bonne marche… encore plus de publicités pour vendre des marchandises superflues, plus d’idéologies
pour embobiner les gens, plus de spectacles pour les pacifier, plus de police et de prisons pour
réprimer le crime et la révolte, plus d’armes pour concurrencer les États rivaux… Tout ceci produit
encore davantage de frustrations et d’antagonismes, lesquels exigent encore davantage de spectacles, de
prisons, etc. Comme ce cercle vicieux se perpétue, les véritables besoins humains ne trouvent de
satisfaction qu’incidemment, ou pas du tout, tandis que pratiquement tout le travail est canalisé vers
des projets absurdes, redondants ou destructeurs, qui ne servent qu’à maintenir ce système.